La coiffure de Michelle Obama déclenche un incident diplomatique en Arabie Saoudite

Le 29/01/2015 à 12h14 - Infos coiffure

Comme vous en avez probablement entendu parler, l'Arabie Saoudite est en deuil depuis que le roi Abdallah Ben Abdelaziz al-Saoud est mort, il y a quelques jours? Tant et si bien que le coupe présidentiel américain a même été jusqu'à se déplacer en personne pour aller présenter leurs condoléances à la famille royale d'Arabie Saoudite. Les mauvaises langues parleront de représentation "pétrolement" liée, à vous de vous faire votre avis. 
Mais le vrai problème n'est pas la, le souci, c'est que la coiffure de Michelle Obama a bel et bien crée un scandale diplomatique. En effet, dans un pays ou le port du voile est de rigueur, le fait que la first lady s'affiche sans porter le voile a créée un réel ras de marée... Autant vous dire que depuis, la toile et les analystes politiques du monde entier s'enflamment, certains saluant un acte de militantisme, d'autres déplorant un manque de respect. Un hashtag a d'ailleurs fait son apparition dans le strending topics de Twitter (##Michelle_Obama_Impudique), qui souligne d'ailleurs que la first lady portait il y a quelques semaines le voile en Indonésie, premier pays musulman d'Asie. 
Toujours est-il que Michelle Obama n'est pas la première femme de président à ne pas porter le voile en Arabie Saoudite. Avant elle, Hillary Clinton, Angela Merkel ou encore Condoleezza Rice avaient refusé de le porter. Quoi qu'il en soit, les nobles d'Arabie Saoudite le lui ont bien rendu, en refusant pour la plupart de la saluer, allant même pour d'autres jusqu'à ne même pas poser le regard sur elle... Enfin, comme le soulève justement le Petit Journal (vidéo ci-dessous), la robe de Michelle Obama n'étant pas forcément de circonstance pour des présentation de condoléances, nous sommes en mesure de penser sans trop de doute qu'il s'agit bel et bien d'un geste de défi de la part de la First Lady, à l'égard de l'un des pays les plus strictes sur en ce qui concerne les droits des femmes... 

Source : https://www.vanityfair.fr/