La trichotillomanie

Le 07/12/2011 à 02h17 - Infos coiffure

La trichotillomanie est un trouble caractérisé par l’arrachage compulsif de ses propres poils et/ou cheveux, cela entraîne par conséquent une alopécie manifeste sur la partie du corps victime de ce toc. Elle fait partie des troubles mentaux  en tant que trouble des habitudes et des impulsions. La trichotillomanie peut être présente chez l'enfant âgé de 9 à 13 ans et peut être causée par un stress ou une dépression. Les raisons de la trichotillomanie se trouvent dans des raisons plutôt psychiatriques. Ce phénomène était peu connu avant les années 90, avant que les médias ne s'intéressent à cela. Les malades se font volontairement du mal, ce sont des gestes néfastes pour soi. Après s'être arraché des cheveux, la personne ressent comme un grand soulagement, la culpabilité ne fait pas partie du processus.



Pour que cela soit considéré comme une maladie, il faut plusieurs facteurs :

Que le geste soit répétitif et qu'il engendre une alopécie.

La tension qui existe avant l'arrachage doit être évident.

Le « malade » doit ressentir de la satisfaction dans le geste.

Doit être le résultat d'un trouble mental.

Il s'agit alors d'une véritable addiction qui défigure littéralement le patient. En effet, dans la trichotillomanie, ce sont les cheveux qui sont dans la majeure partie du temps les plus arrachée. Le haut de la tête se dépeuple petit à petit. L'endroit touché est ainsi choisi de manière à ce que visuellement, le patient ne s'aperçoive pas de cette alopécie, d'où cette absence de sentiment de faute ou de culpabilité. Non détectée, non soignée, cette pathologie peut amenée la personne à être totalement chauve.

Selon des recherches, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) prendrait ses ressources dans une origine génétique. En règle général, la trichotillomanie touche le plus souvent les enfants, les adolescents. Mais elle peut très bien perdurer à l'âge adulte. Comme toute addiction, elle peut conduire la personne atteinte de ce trouble à se couper de toute vie sociale, entraînant ainsi stress et anxiété, qui bien entendu aggrave la pathologie originelle.

Quel est le traitement ? Le psychiatre, puisqu'il s'agit tout de même d'un trouble mental, va prescrire des anxiolytiques, des sédatifs, associés à une thérapie du comportement. Les chercheurs ont découvert un aspect génétique, et neurologique qui s'associerait aux syndromes des troubles de Gilles de la Thourette. C'est un toc qui reste très difficile à traiter car c'est un trouble qui semble être totalement irrationnel.

Ce qui est certain c'est que ces personnes expriment un mal être en se créant des automatismes anormaux. On peut considérer cela comme de l'auto destruction, qui est extrêmement difficile à vivre pour l'entourage de la personne atteinte par ce TOC. Cela touche souvent les jeunes adolescents, des trous dans les cheveux sont alors visibles, par les parents ou par le coiffeur habituel. Pour palier et pour soigner cela, la première idée des parents est de consulter alors un dermatologue. Ce dernier connaît le problème et les oriente vers un psychologue ou un psychiatre.

Les personnes disent ne pas se rendre compte, d'effectuer ce geste de façon complètement automatique et de ne pas connaître la raison pour laquelle elle la font !