Jack l'Eventreur était... un coiffeur !

Le 08/09/2014 à 12h51 - Infos coiffure

Cela fait des années que le mystère sur l'identité du tueur en série Jack L'Eventreur persiste. Vous connaissez forcément l'histoire de cet homme qui tuait des prostituées dans le quartier de Whitechapel à Londres. Ce matin même, le Daily Mail a officialisé les résultats d'une enquête longue de 7 ans. Et nous y découvrons avec stupeur que le tueur en série n'est autre qu'un coiffeur polonais immigré au Royaume Uni, du nom d'Aaron Kosminski.
C'est l'enquêteur amateur Russel Edward qui a levé le doute sur l'identité du tueur. En effet, en 2007, celui-ci apprend qu'un châle maculé ayant appartenu à une des victimes du tueur, allait être vendue aux enchères. Après avoir pris contact avec le vendeur, un descendant du policier qui a mené l'enquête, et s'être assuré que le châle n'avait jamais été lavé, celui-ci se positionne sur la vente aux enchères, et remporte l'objet. Il faut avouer que l'objet avait de quoi soulever quelques questions : en effet, la victime, Catherine Eddowes était bien trop pauvre pour s'offrir une telle étole. Russel fait le pari que ce bout d'étoffe n'est autre qu'un indice laissé par le tueur pour informer les policiers de sa prochaine cible.
Après avoir mis la main sur le bout de tissu, Russel se renseigne sur un profil des six principaux suspect, qui n'a jamais pu être confronté par manque de preuve : Aaron Kosminski. Un coiffeur juif polonais qui a fuit la Russie du temps des pogroms dans les années 1880. L'intéressé a d'ailleurs fini sa vie dans un hôpital psychiatrique.
A l'aide d'une caméra infrarouge, le chercheur en herbe arrive a à découvrir des traces de sperme sur le châle, traces qu'il attribue immédiatement au tueur. S'en suit un extrait d'ADN, un contact avec la famille des descendants du coiffeur polonais, qui acceptent à leur tour d'être confronté à un test ADN. Le résultat tombe, et il est sans appel : Aaron Kosminski est bien jack L'Eventreur ! 
"Après 126 ans, j'ai résolu le mystère" se félicite Russel Edwards. D'autres experts remettent tout de même en cause la véracité de cette enquête. Selon eux, trop de personnes ont pu toucher le châle. Le mystère n'est donc peut-être pas complètement résolu...