Les cheveux et leur poids sur la psychologie

Le 15/12/2014 à 11h45 - Coupe de cheveux

Les cheveux sont le reflet de notre personnalité, trahissent nos chocs psychologiques et témoignent de notre parcours et nos expériences. MeilleurCoiffeur vous livre ici quelques éléments de psychologie vous permettant de comprendre le lien entre l’histoire d’une personne et ses préférences capillaires.
Nouvelle coiffure ou coiffure inchangée : des profils psychologiques opposés
Souvent, une nouvelle tête vous permet d’avoir un meilleur estime de vous, d’améliorer l’image que vous avez de vous. Il est d’ailleurs courant que des femmes qui souffrent de dépression se voient conseiller par leur psychothérapeute de changer de coiffure ou même, de coupe. Ne dit-on pas que pour surmonter un échec amoureux, une métamorphose capillaire est parfois nécessaire ? Il en est de même en matière professionnelle. 
Inversement, garder constamment la même coupe ou la même coiffure dénote une personnalité en phase avec son image. En clair, on assume ce que l’on est physiquement, ce à quoi on ressemble, l’allure, le look, le style. Dans une autre mesure, ce comportement peut indiquer la crainte du changement ou une étroitesse d’esprit : on est borné dans ses idées et ses préjugés, on n’est incapable d’accepter tout changement dans les habitudes de vie et pensée.
À noter enfin que si les adolescentes changent souvent de coiffure ce n’est pas parce qu’elles sont déprimées ou mélancoliques. Elles le font, car leur personnalité n’a pas fini de se forger : elle se cherche encore et de ce fait, elles baignent dans l’incertitude et les multiples expériences. Dans le même temps, c’est un moyen pour elles de démontrer leur autonomie vis-à-vis de leurs parents : elles sont maîtresses de leurs corps et en font ce qu’elles veulent avec.
Des changements de coiffure fréquente : une personnalité épanouie
Selon une enquête menée par L’Oréal en 2014, d’une manière générale, après un passage en salon de coiffure, 80 % des femmes s’estiment heureuses et comblées. Près de 90 % des femmes interrogées ont l’impression qu’elles sont plus belles, plus attirantes et environ 85 % se sentent de très bonne humeur. Un passage chez le coiffeur garantit ainsi l’épanouissement de la femme, du moins pour quelques jours.
D’autre part, une coloration naturelle, le fameux ton sur ton, permet de freiner la vieillesse, tout du moins, au niveau de l’apparence physique. Mais ce n’est plus suffisant. De plus en plus, les femmes se lancent dans des colorations, toujours naturelles certes, mais avec un brin de complexité : les balayages, les mèches, les méthodes d’éclaircissement, les tie and dye et autres techniques de coloration mise aux pointes par les coloristes leurs offrent des tas de possibilités pour dire adieu à la monotonie du ton sur ton, sans se lancer dans des changements radicaux.
Contre toute attente, expérimenter chaque nouvelle méthode de coloration n’est pas synonyme d’instabilité. Pour une adulte, cette attitude traduit plutôt une grande flexibilité dans ses relations avec autrui et dans sa gestion des évènements. On y décèle également une aptitude à prendre du recul que ce soit par rapport à un fait ou par rapport à sa propre personnalité.
Impacts des chocs psychologiques sur le capillaire
Un choc émotionnel, un traumatisme psychologique, une mauvaise expérience par le passé peuvent avoir des conséquences sur la masse capillaire. On peut citer la pelade et la trichotillomanie ainsi que les cheveux qui deviennent gras.