Bernard Stalter prend la direction de l'UNEC

Le 12/06/2014 à 10h23 - Expert Zone

Le 21 Mai dernier, Bernard Stalter, 57 ans, a été élu à la tête de la toute récente UNEC (Union Nationale des Entreprises de Coiffure, née de la fusion de la FNC et de du CNEC). Une décision unanime (Bernard Stalter a été élu avec plus de 98% des voix), et une grande nouvelle pour le monde de la coiffure, qui rappelons le, pèse aujourd’hui 6 milliards d’euros, et emploie plus de 170 000 personnes en France.
Et l’homme semble être parfaitement choisi pour représenter les intérêts des coiffeurs en France. Outre le fait que celui-ci soit coiffeur de profession (il ouvre presque tous les jours son salon à Brumath, ou il réalise quelques coupes pour ses clients fidèles), il cumule également plusieurs mandats dans les villes de Strasbourg ou même de Paris pour défendre les intérêts de la coiffure.
La feuille de route de Bernard est claire : réduire la pression fiscale sur les salons de coiffure, qui selon ses dires "plombent" la profession, "revisiter" le code du travail, et créer une "grande école de coiffure" afin de redonner à ce métier ses lettres de noblesse. "Je ne veux plus que ce métier soit l'un des moins bien payés dans l'artisanat" indique le coiffeur. Le parcours de l’homme est des plus intéressant. Très tôt, il se lance dans la coiffure, à l’âge de 14 ans, en tant qu’apprenti. Rapidement, il accède à la base aérienne d’Entzheim, ou il devient le coiffeur attitré des femmes des officiers. Une activité qu’il occupera pendant plus de 15 ans, avant de voler de ses propres ailes, et de lancer son propre salon. Il ouvre ainsi son premier salon de coiffure en propre en 1993, à Brumath. Rapidement, le succès est au rendez-vous, et c’est un deuxième, puis un troisième salon qu’il ouvre. Un quatrième est en cours d’ouverture, pour cet entrepreneur qui a légué les rennes de sa société à son fils, champion d’Europe de coiffure. « Cela étant, je ne décroche pas » indique le nouveau représentant des 82 000 entreprises de coiffure en France.
Il faut reconnaître que l’homme est avisé, et qu’il sait parfaitement ou il va. En effet, quand il a une idée en tête, difficile de l’en faire déroger, même si Bernard Stalter privilégie parfois le consensus afin d’ "arrondir les angles". Un grand monsieur donc qui prend la direction de l’UNEDC, et qui saura sans aucun doute défendre au mieux l’intérêt des coiffeurs. Preuve en est l’engagement qu’il a pris au nom de l’UNEC sur le mouvement des coiffeurs en colère. Et ce n’est pas sa célèbre moustache, réplique de celle arborée par l’empereur allemand Guillaume II, qui le contredira : "Elle m'a grandement aidé dans mon parcours, c'est ma référence depuis l'âge de 18 ans". Bon courage donc à Monsieur Stalter, qui s’engage à 57 ans dans un aventure complexe mais passionnante !