Le marché de la coiffure Afro en pleine explosion

Le 19/05/2014 à 17h03 - Infos coiffure

La coiffure Afro est en train d'opérer un cap important dans son approche. En effet, pour le moment, seuls les "pays développés" disposaient d'un marché réel pour les produits de coiffure afro, ce qui en faisait un marché peu important et segmenté... Mais il semblerait que l'Afrique soit de plus en plus demandeur de produits de qualité pour l'entretien des cheveux afros. Une aubaine pour les producteurs qui peuvent de la sorte étendre leurs marchés et ouvrir de nouvelles perspectives. 
Sur un continent ou les disparités de revenus sur les plus importantes du monde, les cheveux font office de rare dénominateur commun entre les cultures et les classes sociales en Afrique. Tant et si bien que le marché de la coiffure afro est en train de prendre son envol, lui qui pèse déjà plusieurs milliards dans le monde. Et l'Afrique est en train d'aiguiser tous les appétits, avec des consommateurs plus que jamais en recherche de produits de qualité. 
GoodHair, un documentaire réalisé en 2009 par le comédien Chris Rock (que vous trouverez en streaming ci-dessous) mettait déjà en avant l'importance du marché des cosmétiques capillaires afros, notamment en ce qui concerne les produits de défrisage, de tissage et les extensions. Selon l'estimation de la société EuroMonitor, International, le Moyen Orient et les pays d'Afrique représentent aujourd'hui un marché de 4,2 milliards de dollars en 2013, et ce uniquement pour les produits capillaires... 



Un marché qui reste encore relativement peu attaqué par les grandes marques internationales, bien que chacune dispose de sa gamme de produits spécialisés en coiffure Afro, à l'image de L'Oréal et de sa gamme de produits Mizani. Un marché qui devrait donc continuer à aiguiser les appétits, et à faire les choux gras des grandes marques de cosmétique. "Les acteurs internationaux par exemple, dans plusieurs pays d'Afrique, augmentent de manière importante leurs budgets marketing et communication" indique d'ailleurs l'un des cadres de chez EuroMonitor International en charge de l'étude.