Interview d'Élodie du salon de coiffure IOKA

Le 24/04/2018 à 15h30 - Paroles de coiffeurs

Elodie est gérante du salon de coiffure IOKA à Paris. Elle a repris le salon de son ex-patronne qui l’a géré pendant plus de 30 ans. Recrutement, choix de logiciel de caisse, comptabilité, réservation en ligne, digital… Elle raconte ici son expérience en tant que gérante et donne de précieux conseils dans la gestion de son salon de coiffure.
Bonjour Elodie, présentez-nous votre salon de coiffure IOKA.
Je suis gérante du salon IOKA qui est situé dans le 14ème arrondissement de Paris. Il s’agit de mon premier salon de coiffure en tant que gérante. J’ai commencé à travailler dans ce salon il y a 8 ans en tant que stagiaire, d’abord les mardis et les samedis puis quatre jours par semaine une fois mon Brevet obtenu. J’ai ensuite été embauchée en tant que salarié avant de racheter le salon il y a deux ans à mon ex-patronne qui était gérante depuis plus de 30 ans. Aujourd’hui, nous sommes 4 collaborateurs.
Quelles sont les missions les plus complexes dans la gestion de votre salon de coiffure ?
Avant d’avoir l’application Wavy, la comptabilité était pour moi la mission la plus complexe dans la gestion de mon salon, car aucune erreur n’est permise. Avec Wavy, tout est complètement simplifié. On a juste à se concentrer sur son métier de coiffeuse et pas sur tout ce qui est à côté, c’est-à-dire tout ce qui est gestion et administration. Cela m’a vraiment simplifié le quotidien dans mon salon de coiffure.
Vous gérez vous-même la gestion et la comptabilité de votre salon ? Comment vous faites ?
Non, pas vraiment. Je gère ma comptabilité à la fin de la journée en vérifiant les chiffres avec le logiciel de caisse Wavy. Je fais en sorte que tout soit correct et coordonné. Je vérifie également ma comptabilité à la fin de chaque semaine en vérifiant ce que nous déposons à la banque et ce que nous gardons en caisse, etc. Avec la fonctionnalité “export comptable” de Wavy, j’envoie tous les rapports au comptable directement, puis c’est lui qui gère toute la comptabilité et l’administratif.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui vont ouvrir un salon pour qu’elles évitent les erreurs de débutant ?
Je pense que s’associer avec les bonnes personnes est très important. Et je dirais que Wavy en fait parti. On a un vrai accompagnement. D’ailleurs, j’appelle souvent Anne-Charlotte (N.D.L.R : Directrice du pôle Customer Success) qui est toujours là pour me répondre au téléphone. Lorsque j’ai un doute, le service client est toujours présent par SMS ou par téléphone. C’est vraiment simple. Pour les autres conseils, je dirais que l’entraide avec les autres coiffeurs est importante. On a toujours besoin de conseils d’autres coiffeurs. Toute ma bande d’amis est coiffeur, on se refile les bons tuyaux entre nous ! Il ne faut surtout pas hésiter à poser des questions, se renseigner, faire plusieurs devis, etc. Je pense que c’est la meilleure solution pour ne pas faire d’erreur. Après, on en fait tous, cela fait partie de la vie et on apprend comme ça aussi.
Justement quelle erreur avez-vous pu faire au moment de reprendre le salon ? Dans votre cas, cela ne va pas être le choix du local parce que vous avez repris le salon, mais peut-être autre chose, comme la décoration que vous avez refait il y a 2 ans ?
Pour l’instant, je n’ai vraiment eu aucun souci sur la déco, sur le choix des collaborateurs ou sur les marques avec lesquelles nous travaillons. La seule erreur que j’ai faite est d’avoir choisi un logiciel de caisse rapidement et qui ne correspondait finalement pas à mes attentes… Lorsque le commercial de Wavy m’a présenté le logiciel en mars 2017, j’ai été séduite par la simplicité d’utilisation, mais aussi par le professionnalisme et la transparence des commerciaux. J’ai beaucoup échangé avec Vincent et Raphaël, ils m’ont tout expliqué sur le logiciel Wavy.
Quand j’ai voulu résilier mon logiciel précédent, ça a été trop compliqué. Donc j’ai deux logiciels de caisse… Mais je préfère payer deux logiciels et travailler avec des gens bien et honnêtes. Donc c’est une histoire en cours (rires).

Lorsque vous avez repris ce salon, la gérante précédente y était depuis plus de 30 ans, elle vous a sûrement donné des conseils. Quels sont ceux que vous retenez ?
Une bonne gestion, une bonne maîtrise de soi, un bon choix de personnel, d’être toujours le maître à bord même si on fait confiance à son équipe, d’être toujours présent. Ce n’est pas parce qu’on est patron, qu’on n’est pas là, qu’on doit laisser les employés faire les choses seuls. Vis-à-vis des clients il est important de ne pas laisser transparaître les tensions de son équipe. Les clients apprécient lorsque l’on est présents pour eux.
Vous donnez comme conseil de choisir de bons collaborateurs, comment vous faites vos recrutements ?
Comme beaucoup de coiffeurs, j’ai choisi de passer par l’Éclaireur des Coiffeurs pour le recrutement. Il s’agit d’un magazine spécialisé dans les demandes et les offres d’emploi dans le secteur de la coiffure. Ensuite, le bouche-à-oreille fonctionne très bien aussi. Les annonces sur la vitrine fonctionnent aussi, car il y a beaucoup de passage. Pour le recrutement, c’est au feeling, on le sent ou on ne le sent pas. Il n’y a pas d’école pour choisir le bon personnel.
Est-ce que vous êtes présente au niveau digital ?
Très peu, mais pour 2018 je vais m’y mettre. Je pense à mettre en place la réservation en ligne avec Wavy. J’essaye d’être un peu plus présente sur Instagram, mais ce n’est pas forcément évident. Quand on est dans le rush du travail, on ne pense pas à prendre des photos, ni à demander pleins de choses aux clients. Donc pour 2018, je vais essayer d’être plus présente sur Facebook, Instagram et sur le site Internet du salon.
Auriez-vous envie d’avoir de l’accompagnement sur ces points-là ?
Oui je pense. En fait, on sait très bien ce qu’il faut faire, mais comment le faire c’est tout un métier, qui n’est pas forcément le nôtre. Donc c’est vrai que d’être accompagné sur le digital, c’est-à-dire savoir comment poster, à quelle heure, comment toucher plus de monde, c’est le domaine d’autres personnes qui ont les compétences et je pense que Wavy en est largement capable.
Etes-vous pour ou contre la réservation en ligne ?
Au début j’étais relativement contre, parce qu’il fallait avoir le planning en ligne pour avoir la réservation en ligne. Et comme je fonctionnais avec mon planning papier en gribouillant dessus cela ne me correspondait pas. Mais je me suis rendue compte que la prise de RDV était pratique, même au quotidien, notamment pour prendre RDV avec un médecin. Je pense que l’on peut perdre beaucoup de clients et de chiffre d’affaires sans la réservation en ligne du fait que le salon soit fermé et que le téléphone ne soit pas accessible le soir par exemple. La réservation en ligne permet donc de toucher plus de monde.
Comment imaginez-vous le salon du futur ?
Je suis plutôt très classique, j’ai ma clientèle de quartier, on s’entend tous très bien. Mon salon c’est mon petit cocon. Ici, je suis chez moi et les clients sont chez eux aussi. La plupart d’entre eux étaient déjà clients de ce salon avant ma naissance et je continue à les coiffer aujourd’hui. Le salon du futur, c’est le mien, c’est celui qu’il est actuellement et j’espère que cela continuera encore très longtemps.
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