Appel à la mobilisation : l'UNEC en croisade contre le RSI, la concurrence déloyale et la loi Hamon

Le 15/12/2014 à 15h04 - Expert Zone

L'UNEC, le syndicat des coiffeurs, a décidé de s'attaquer à 4 vrais problèmes qui minent le monde de la coiffure, et a décidé pour se faire, d'employer les grands moyens. En effet, l'UNEC lance un appel à la mobilisation le Mardi 6 Janvier à 11h30 devant le ministère de l'Economie, afin d'exposer auprès des autorités les revendications de tout un secteur d'activité. Le tout rassemblé sous un nom évocateur : Laissez-nous travailler !
Une pétition a d'ailleurs été publiée sur le site de l'UNEC, afin de récolter suffisamment de signatures pour pouvoir la présenter auprès des pouvoirs publics. 
Les revendications de l'UNEC s'axent autour de 4 points :
- L'abaissement des charges : le syndicat demande le remplacement du CICE (Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi) par une baisse généralisée des charges qui pèsent sur les salons de coiffure, à savoir une refonte du RSI, et un abaissement de la TVA à 5,5%
- La suppression du compte pénibilité : Un dispositif décrié comme non applicable dans le monde de la coiffure, avec une moyenne de 2,4 employés par salon de coiffure. 
- La lutte contre la concurrence déloyale : une harmonisation des règles d'installation pour tous les coiffeurs. En effet, le statut d'autoentrepreneur engendre de grandes disparités (notament financières et fiscales) dans les conditions d'installation d'un salon. Un statut qui rappelons le concerne 21% des salons en France.
- La loi Hamon : et particulièrement le point qui concerne l'information préalable des salariés en cas de cessation d'activité, considéré comme un frein pour la transmission d'une activité. 
Une excellent nouvelle pour la profession. Après des années de non-action de son ancêtre, la FNC, il semblerait que Bernard Stalter et l'UNEC aient décidé de prendre le taureau par les cornes et d'agir pour la profession. Nous sommes donc ravis de cette initiative, et espérons sincèrement que celle-ci sera suivie par nombre de coiffeurs.